lyrics
J’voudrais danser comme un dingue
une nuit d’éclipse où ça sent le gaz
Du fond de la salle je te regarde
mais je reste figé comme la constante de Boltzmann
Le fond de carcasse se dégrade
Toujours un nom qui éclate
Sous cette charpente y’a pas de place
Imprévisible tu sens la faille
Ouais chui un corps noir
Tout ce que j’absorbe je le garde pour moi
C’est dans la tête la tempête
Jamais le corps qui s’arrête
Laisser passer la matinée
Oublier le dernier naufrage
C’était pas la peine d’en attendre autant d'elles
Trop statique pour m’électriser
C’est comme parler en phonétique
Un écran qui me tient à distance
Toujours ici mais sans être là
C’était pas la peine d’en attendre autant d’elles
Ouais chui un corps noir
Tout ce que j’absorbe je le garde pour moi
Des cercles concentriques
dans lesquels je marche
Billard à trois bandes
Cherche la boule noire
Sphère intime fêlée de toute part
Balle au centre, donne le coup d’envoi
Cercles enchevêtrés tracés par milliers
Ondes planes depuis l’infini
Volée de cloches qui me réveille
Vacarme, crissement à l’approche
Regarde vers le haut, regarde vers le bas
C’est ce que font les hommes
les hommes comme moi
Crispé, tendu, le soleil me transperce
Dialogue de sourd, trop pénible pour moi
Des flash agressifs
Klaxons perçants
Je tangue j’ai rien pour me retenir
Vitrail moderne, kaléidoscope
Tout tourne et le poison monte
credits
from
TB2,
released April 5, 2019
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